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Économie scientifique
2 septembre 2021

Hors série - Vaccins Covid-19 : Biodistribution et toxicité de la protéine spike.

Dans le but de comprendre par moi-même les tenants et les aboutissants autour des nouvelles technologies vaccinales utilisées dans les vaccins contre la Covid-19 qui sont actuellement les seuls mis en œuvre, j’avais publié mi-juin un article sur l’aspect des anticorps facilitants. Le présent billet s’intéresse à un autre volet : celui de la biodistribution du vaccin dans l’organisme.

La technologie ARNm ou ADN consiste à faire fabriquer par l’organisme lui-même les protéines spike du virus afin de déclencher la fabrication d’anticorps par le système immunitaire. Cela revient à introduire dans le corps des fragments de code génétique qui se comportent comme une « usine » à protéines spike. Les laboratoires fabricants affirment que cette « usine » fabrique juste la quantité de protéines spike nécessaire qui sont ensuite rapidement éliminées par l’organisme, ce qui est repris sur les fiches d’information grand public de l’Inserm où l’on peut lire : « Les cellules produisant la protéine spike suite à l’injection du vaccin sont rapidement détruites par le système immunitaire. ». [1] Dans la référence [2] il est même précisé que les protéines spike ne resteraient que quelques semaines dans l’organisme. C’est ce point qui pose question car il est contesté.

J’ai trouvé un article publié fin juillet dernier par un étudiant malaisien en biologie (Shin Jie Yong) qui expose en anglais une analyse de différents points de vue. Bien que son interprétation des faits soit au final pour le vaccin (tout du moins les vaccins à technologie ARNm) il détaille en toute honnêteté tous les points de vue contraires de spécialistes du domaine. [3] Voici la traduction quasi intégrale de son article (hormis quelques apartés sans réelle importance).

« Au cours des derniers mois, l’idée a été avancée que les protéines spike liées aux vaccins ARNm sont toxiques pour notre corps. Le vaccin pourrait provoquer un dépôt de protéines spike dans les ovaires, par exemple ? Mais cela est-il exact ? J’espère que l’on peut répondre à cette question par oui ou par non, car la science qui est derrière cela n’est pas simple. Soyons assurés, cependant, que les vaccins mRNA ne sont toxiques ni pour les ovaires ni pour n’importe quel autre tissus.

Cet article va expliquer pourquoi, aussi objectivement que possible…

Un aperçu rapide du fonctionnement des vaccins Covid-19.

Presque tous les vaccins contre la Covid-19 utilisent la protéine spike du SRAS-Cov-2 pour induire l’immunité d’une manière ou d’une autre…

Le vaccin ARNm, par exemple, utilise des nanoparticules lipides (LNPs) pour déposer l’ARNm dans les cellules. Cet ARNm instruit les cellules à fabriquer les protéines spike du SRAS-Cov-2 qui provoquent les réactions immunitaires. Le vaccin ADN agit similairement, utilisant un adénovirus pour transporter dans le corps un encodage ADN de la protéine spike. Au contraire, un vaccin inactivé utilise des virions morts avec des protéines spike intactes pour induire l’immunité.

Le SRAS-Cov-2 a sur sa surface des protéines spike qui se vérouillent sur le récepteur ACE2 des cellules humaines. La liaison entre protéine spike et récepteur ACE2 permet au SRAS-Cov-2 d’infecter les cellules et de se répliquer. Ainsi, les vaccins ont pour but d’entraîner notre système immunitaire à neutraliser les protéines spike, et de prévenir l’infection cellulaire par le SRAS-Cov-2.

L’inquiétude au sujet de la biodistribution et de la toxicité.

Dans un interview du 28 mai 2021 qui est devenu viral, Byram W. Bridle Ph. D., un professeur associé spécialisé en virologie et immunologie, affirmait que lui et ses collaborateurs ont obtenu une étude de biodistribution du vaccin ARNm de l’agence de régulation du Japon.

Le professeur Bridle déclara alors que la protéine spike est connue pour être toxique, et qu’elle endommagera les tissus dans lesquels elle s’accumule. Il spécule que là pourrait être le coupable qui se cache derrière les caillots sanguins (dans le cerveau et d’autres organes) ainsi que les cas d’inflammation cardiaque qui sont associés avec les vaccins Covid-19.

Pour l’essentiel, le professeur Bridle dit :

« C’est la première fois que les scientifiques sont empêchés de voir ce que deviennent ces vaccins [ARNm] après la vaccination. L’affirmation qu’il reste dans le muscle de l’épaule est-elle sûre ? La réponse courte est : absolument pas. C’est très troublant. La protéine spike arrive dans le sang, circule à travers le sang des individus durant plusieurs jours après la vaccination… Elle s’accumule dans nombre de tissus tels que la rate, la moelle osseuse, le foie, les glandes surrénales [et particulièrement] les ovaires… La conclusion est que nous avons fait une grosse erreur. Nous ne nous en sommes pas rendus compte jusqu’ici. Nous pensions que la protéine spike était un excellent antigène cible. Nous n’avions jamais su que la protéine spike était en elle-même toxique et était une protéine pathogénique. Ainsi en vaccinant les gens, nous les inoculions sans le savoir avec une toxine. »

J. Patrick Whelan, MD-PhD, un rhumatologue pédiatre, partageait la même inquiétude, alertant en décembre 2020 la Food and Durg Administration (FDA) de sa préoccupation concernant la possibilité que les nouveaux vaccins ARNm destinés à créer une immunité contre la protéine spike du SRAS-Cov-2 aient le potentiel de créer des lésions microvasculaires (petits vaisseaux sanguins) dans le cerveau, le cœur, le foie et les reins d’une manière qui n’apparaît pas pour le moment avoir été évaluée dans les essais cliniques de ces médicaments potentiels.

En juin 2021, Robert W. Malone, MD, MS, un des pionniers de la technologie des vaccins ARNm et ADN déclara aussi dans un postcast et un tweet que les protéines spike sont ‘cytotoxique’ (toxique dans les cellules vivantes) :

La protéine spike du SRAS-Cov-2 est cytotoxique. C’est un fait. Qui le dit ? De nombreuses références évaluées par des pairs. Le Salk Institute. Il est de la responsabilité des développeurs de vaccin de démontrer que leur propre vaccin n’est pas toxique. Montrez-le nous.

Par conséquent, la principale cause de l’inquiétude est que les vaccins fondés sur la protéine spike pourraient distribuer des protéines spike cytotoxiques à travers le corps, au-delà du site d’injection, et nuire à celui qui le reçoit.

Au sujet des inquiétudes sur la biodistribution.

Le professeur Bridle a mentionné que les protéines spike dérivées du vaccin pourraient entrer dans le flux sanguin et s’installer sur différents tissus, en particulier les ovaires, sur la base de l’étude japonaise de biodistribution du vaccin ARNm Pfizer.

Le Japon insistait sur le fait que ses propres essais précliniques et cliniques soient achevés avant d’autoriser l’utilisation du vaccin sur sa population. Bien que cette action ait retardé le lancement de la vaccination, nous avons ainsi obtenu plus de donnée sur le vaccin ARNm Pfizer en supplément d’autres rapports gouvernementaux.

Dans cette étude japonaise, une importante quantité de vaccin ARNm Pfizer s’est déposée dans le site d’injection, le foie, la rate, les glandes surrénales, et les ovaires de ratsau terme des 48 heures suivant l’injection intramusculaire… Mais cette simple énumération peut-être trompeuse.

Comme Abraham Al-Ahmad, Ph. D., un professeur associé de pharmacologie, spécialiste de la biodistribution de médicaments dans le cerveau, l’a expliqué avec professionnalisme :

Considérons une personne qui nous arrive avec une certaine quantité de traceur radiomarqué détectée dans un tissu… avec l’estimation de la quantité totale de lipides dans ce tissu. Ceci suppose que les nanoparticules ont réussi à passer à travers tout le tissu, mais nous ne pouvons exclure que nous avons peut-être seulement mesuré l’accumulation du composant 08-A01-C0 [traceur lipidique]. En pratique, quand il s’agit d’apprécier la distribution et la diffusion d’une médicament dans un organe ou un tissu, nous focalisons habituellement notre attention sur le pourcentage de dose injectée (% DI).

Les valeurs ne sont toutefois pas inquiétantes : Moins de 1% du vaccin ARNm injecté arrive dans les ovaires, les glandes surrénales, le cœur, et autres tissus au bout de 48 heures. La plupart du vaccin reste dans le site d’injection puis va dans le foie, « suggérant que ces NPLs [nanoparticules lipides] pourrait être principalement éliminées via la voie de diffusion hépatique », a écrit le professeur Al-Ahmad.

La dose même que l’étude japonaise a utilisée est très élevée quand on la rapporte au poids ; c’est-à-dire 18 à 35 fois celle qui est injectée dans les humains. Comme l’explique David H. Gorski, MD, Ph. D., un professeur de chirurgie et blogueur :

Le vaccin humain contient environ 0,46 mg de lipides. Arrondissons-le à 0,5 mg. C’est approximativement 10 fois la dose donnée aux rats. Cependant, pour un homme typique de 70 kg, 0,5 mg représente une dose de 0,0071 mg/kg. Comparons aux rats qui pèsent généralement autour de 200 g. Cela se traduit par une dose de 0,25 mg/kg. Même en utilisant des rats plus âgés, qui peuvent être deux fois plus lourds, cela se traduirait par une dose de 0,125 mg/kg. Nous considérons ainsi une dose de nanoparticules lipides de 18 à 35 fois plus élevée (grossièrement estimée) que la dose typique d’un humain adulte.

Les résultats de l’étude de biodistribution japonaise sont conformes avec ceux que Pfizer avait soumis à l’Agence européenne du médicament (EMA) en février 2021. Pfizer avait aussi trouvé que le vaccin ARNm à NPL encapsulé était principalement métabolisé dans le foie et n’entrait pas facilement dans d’autres tissus. Il était aussi noté une absence d’effets sur la fertilité et les fonctions ovariennes.

Pour le vaccin ARNm Moderna, le rapport d’évaluation de l’EMA avait précédemment publié ses données de biodistribution qui ne montraient pas non plus de motif d’inquiétude. Bien que le vaccin ARNm à NPL encapsulé Moderna entrait dan

Globalement, ces études de biodistribution montrent que les vaccins ARNm Pfizer et Moderna n’entrent pas facilement dans d’autres tissus et organes.

Même si les vaccins ARNm entrent dans les ovaires en petites quantités, il n’y a pas de preuve que les cellules ovariennes puissent transcrire l’ARNm en protéines spike. Même si les cellules ovarienne réussissaient d’une manière ou d’une autre à fabriquer des protéines spike, il n’est pas prouvé que cela pourrait endommager les ovaires. Peut-être que les protéines spike exprimées sur les cellules ovariennes se dégradent en quelques heures ou quelques jours puis disparaissent. Des études sur l’animal ont montré que des cellules qui reçoivent le vaccin ARNm n’expriment les protéines encodées ARNm que sur leur surface pendant environ 48 heures, elles disparaissent ensuite rapidement au bout de quelques jours.

Ainsi, de multiples étapes et conditions biochimiques strictes doivent être satisfaites pour seulement offrir au vaccin ARNm la possibilité d’endommager les ovaires ou d’autres tissus.

Mais des critiques interrogent trois aspects : (1) de telles études ont été réalisées sur des rats ; (2) de telles études ont utilisé de l’ARNm encodant la luciférase [une enzyme oxydante] plutôt que de l’ARNm encodant la protéine spike ; et (3) de telles études ne mesurent pas les protéines spike. Honnêtement, toutes ces critiques sont des limitations valables des études de biodistribution.

- Au sujet de (1) : Bien que les rats sont des mammifères comme les humains, le modèle animal le plus probant est celui de primates non humains comme les singes.

- Au sujet de (2) : La luciférase est un type de protéine qui s’illumine sous un scanner d’imagerie, permettant aux chercheurs d’observer dans quoi les NPLs ont transporté l’ARNm (qui encode la luciférase). Ainsi, des études basées sur la luciférase ne montrent que la biodistribution des NPLs, pas celle des protéines spikes.

- Au sujet de (3) : Puisque les études basées sur la luciférase n’informent pas sur la biodistribution des protéines spikes, nous ne savons pas encore où les protéines spike fabriquées vont après la vaccination. Par exemple : quand le vaccin ARNm instruit les cellules musculaires (au site d’injection) de fabriquer des protéines spike, où vont-elles ?

Tandis que les points (1) et (2) ne sont pas vraiment des questions majeures [NDR : Pas en soi, mais par rapport au point (3), sans aucun doute], le point (3) demande à être examiné plus sérieusement. Heureusement, les vaccins ARNm sont conçus de manière à ce que les protéines spike dérivées du vaccin soient ancrées sur la surface cellulaire. [Pour justifier cette affirmation Shin Jie Yong se réfère à une publication dans Nature du 05/08/2020 [4] dont le sujet central est la conception d’un vaccin ARNm et une prévision de l’efficacité à en attendre. Aucun essai clinique n’avait encore commencé et toutes les données expérimentables étaient celles de modèles animaux de souris]. Cela veut dire que les protéines spike fabriquées (sur instruction du vaccin ARNm) restent collées sur la cellule. Par conséquent, les protéines spike fabriquées par les cellules musculaires au site d’injection y resteront.

Des immunologistes [travaillant probablement pour les laboratoires fabricants] ont écrit que "une mutation où des aminoacides 986 et 987 sont remplacés avec des prolines (S-2P), stabilisant la glycoprotéine S à ancrage transmembranaire dans la conformation de préfusion mais permettant encore le clivage des sous-unités S1 et S2, est l’approche utilisée dans les licences des vaccins mRNA-1273 [Moderna] et BNT162b2 [Pfizer]". Le mot clé est ancrage transmembranaire, pour lequel la glycoprotéine S (ou protéine spike) dérivée du vaccin est ancrée sur la membrane cellulaire.

Mais certains rétorqueront que certaines protéines spike pourraient se décoller des cellules. Par conséquent, des protéines spike fabriquées au site d’injection pourraient aller faire des ravages ailleurs. Sur ce fait, durant l’interview, le professeur Bridle a cité une étude de Harvard Medical School qui a détecté, le premier jour, des protéines spike dans le sang de 11 parmi 13 vaccinés avec le vaccin ARNm Moderna.

Au-delà de la petite taille de l’échantillon, cette étude n’a en réalité détecté que de très petites quantités de protéines spike avec une technologie ultrasensible qui n’est pas souvent utilisée. De plus, l’étude Harvard a trouvé que la quantité de protéines spike diminuait après une journée et n’était plus détectable au bout de 14 jours.

Cependant, cette étude a été utilisée pour avancer l’idée que les autorités et les experts mentent sur le fait que les protéines spike dérivée du vaccin sont ancrées sur la surface des cellules. Mais tous les essais (ou outils) ont une limite de détection. Et il faut dire que l’étude d’Harvard a utilisé un essai spécial nommé Simoa qui atteint un niveau de détection du picogramme (10-12 grammes).

Deplatform Disease - un blog scientifique que beaucoup d’experts ont cité – a calculé que les niveaux de protéines spike détectés dans l’étude Harvard étaient 100 000 fois plus faibles que la quantité qui pourrait causer des dommages.

La cause première étant incertaine, les protéines spike détectées dans cette étude dans le sang de personnes vaccinées pourrait être due à (1) trop de protéines spike ancrées sur les cellules qui ont été libérées ou (2) aux cellules qui meurent habituellement jour après jour et qui libèrent certaines des protéines ancrées.

Au sujet des inquiétudes sur la toxicité de la protéine spike.

… 100 000 fois plus faible que la quantité qui pourrait causer des dommages ? Oui, beaucoup d’études utilisant des cellules en culture et des animaux ont trouvé que la protéine spike du SRAS-Cov-2 seule – sans son génome – est suffisante pour endommager les vaisseaux sanguin à une certaine concentration. (De telles concentrations sont 100 000 fois plus élevées que la quantité détectée dans l’étude Harvard.)

Mais de telles études ont une chose en commun : elles utilise la protéine spike du SARS-Cov-2, pas celle dérivée du vaccin. Celle sur laquelle le Dr Malone se base particulièrement est du Salk Institute, où les chercheurs ont injecté des protéine spike de SRAS-Cov-2 dans des hamsters, qui ont eu les poumons et les vaisseaux sanguins endommagés du fait d’une dérégulation de l’enzyme 2 de conversion de l’angiotensine (ACE2).

Cette découverte de dérégulation de l’ACE2 est très cruciale. L’ACE2 est le récepteur sur lequel la protéine spike du SRAS-Cov-2 s’attache afin d’infecter les cellules humaines. Beaucoup d’accrochage et d’activation de l’ACE2 se déstabilisent dans le système rénine-angiotensine (SRA). Le SRA régule la pression sanguine et le système vasculaire, ainsi sa dérégulation troublera les fonctions vasculaires sanguines.

Mais Carolyn Machamer, Ph. D., un professeur de biologie cellulaire, explique :

Il y a des changement qui ont été réalisés dans le but qu’ils empêcheraient la protéine spike d’être capable de se lier au récepteur ACE2 et de fusionner. Ainsi, tout le battage sur la toxicité qui a été établie pour la vraie protéine spike, celle qui ne dispose pas de ce blocage, est totalement hors sujet pour le vaccin.

Deplatform Disease ajoute de plus :

… la protéine spike des vaccins Pfizer et Moderna n’est pas tout à fait la même que la protéine spike naturelle trouvée dans le virus. Cette protéine a été stabilisée par préfusion ce qui signifie qu’elle perd son aptitude à changer de conformation dans son état de postfusion (via une double substitution de la proline). Cette modification est conçue pour améliorer significativement l’aptitude de la protéine spike à provoquer la génération d’anticorps neutralisants par le système immunitaire, mais une autre conséquence fonctionnelle est que : la protéine spike à une bien moins grande aptitude à entraîner la formation de syncytium… qui peut jouer un rôle direct dans le processus de la maladie SRAS-Cov-2.

Tout ceci signifie que les protéines spike dérivées du vaccin, tout au moins les ARNm, sont modifiées de sorte qu’elles ne puissent se lier au récepteur ACE2. Pas de liaison signifie pas d’activation, et il n’y aura pas de problèmes ACE2 ou SRA avec les personnes vaccinées.

Une infection réelle au SRAS-Cov-2, au contraire, inonde le corps avec des particules de virus infectieux, chacune avec ses propres protéines spike qui peuvent s’accrocher au récepteur ACE2 et déréguler le SRA. On ne peut qu’imaginer la quantité innombrable de protéines spike que la Covid-19 dépose dans ses victimes. Pas étonnant que les endommagements de vaisseaux sanguins et les caillots sanguins soient si courants chez les patients Covid-19. »

 

Il y a un avis, circonstancié, concernant les inquiétudes au sujet de la biodistribution de la protéine spike qui n’est pas cité dans son article par l’étudiant en biologie Shin Jie Yong. Il est vrai que celui-ci a été publié par un médecin Canadien, le docteur en médecine Charles Hoffe, dans une vidéo du 6 juillet 2021 qui n’a précédé que d’une quinzaine de jours la publication de Shin Jie Yong et que ce dernier n’en avait vraisemblablement pas eu connaissance à ce moment-là. Le contenu de de la vidéo de Charles Hoffe a été publié le 10 juillet 2021 par John O’Sullivan sur le site de Principia Scientific International, [5] une association britannique à but non lucratif qui publie des articles scientifiques pour « l’avancement des méthodes scientifiques traditionnelles » dans le cadre d’une « opposition résolue au post-normalisme politique de la science ». Voici la traduction du texte rédigé par O’Sullivan :

« Le docteur Charles Hoffe MD, dans sa dernière actualisation du 6 juillet 2021, rapporte des découvertes troublantes faites sur ses patients. Il dit que les vaccins ARNm bouchent des milliers de petits vaisseaux sanguins parmi ceux qui ont reçu le vaccin. La plupart mourront en quelques années seulement de défaillance cardiaque.

Les protéines spike injectées, qui sont conçues pour être produites massivement dans le corps des vaccinés, sont la cause de la coagulation, qui a des effets indésirables sur pas moins de 60 pourcent des personnes vaccinées.

Le docteur Hoffe, qui pratique la médecine à Lytton BC Canada, explique :

Spike_protein_vessel

"Nous savons maintenant que seulement 25 pourcent du ‘vaccin’ injecté dans le bras d’une personne reste réellement dans son bras. Les autres 75 pourcent sont collectés par le système lymphatique et nourrissent littéralement votre circulation de ces petits packages de messagers ARN, et de fait dans une simple dose de vaccin Moderna il y a carrément 40 trillions (1018) de molécules ARNm. Ces packages sont conçus pour être absorbés dans nos cellules. Et le seul endroit où ils peuvent absorbés est autour de nos vaisseaux sanguins et le lieu où ils sont absorbés est le réseau capillaire – les plus petits vaisseaux sanguins où le flux sanguin s’écoule lentement et où les gènes sont libérés. Votre corps est alors prêt à se mettre au travail et à fabriquer des trillions et des trillions de ces protéines spike. Chaque gène peut produire un très grand nombre de protéines spike. Le corps les reconnaît alors comme des corps étrangers et fabrique ainsi contre eux des anticorps vous protégeant ainsi contre la Covid. C’est l’idée."

Mais c’est maintenant que le problème survient. Dans un coronavirus cette protéine spike devient une partie de la capsule virale. Autrement dit, elle devient une partie de la paroi cellulaire autour du virus. Mais elle n’est pas dans le virus. Elle est dans nos cellules.. Elle devient ainsi une partie de la paroi cellulaire de notre endothélium vasculaire.

Ceci signifie que ces cellules qui tapissent nos vaisseaux sanguins, lesquels sont supposés être lisses de sorte que notre sang s’écoule librement, sont maintenant hérissés de ces petites protubérances

Le docteur Hoffe poursuit :

"Il est ainsi absolument inévitable que des caillots sanguins se formeront car nos plaquettes sanguines circulent autour de nos vaisseaux sanguins, et la finalité des plaquettes sanguines est d’identifier les vaisseaux endommagés et de stopper le saignement. Ainsi, quand une plaquette qui traverse un capillaire, elle heurte soudainement toutes ces protéines spike Covid et il devient absolument inévitable que des caillots sanguins se formeront pour bloquer ce vaisseau.

Par conséquent, il est prévisible que ces protéines spike peuvent provoquer des caillots sanguins. Il est ainsi assuré qu’elles sont dans nos vaisseaux sanguins (quand on est vacciné ARNm). Le docteur Bahrdi m’a alors dit que la manière de mettre ceci en évidence est de pratiquer un test sanguin appelé analyse sanguine D-dimères.

Nous entendons affirmer dans les médias que les caillots sanguins sont de gros caillots et sont très rares ; ce sont ceux qui sont la cause d’attaques et apparaissent sur des scanners CT, MRI, etc. Les caillots dont je parle sont microscopiques et trop petits pour être détectés sur n’importe quel scanner. Ils peuvent seulement être détesté en pratiquant un test D-dimères." »

Concernant l’information grand public sur la rareté des cas de thrombose post vaccination, une parfaite illustration est [6].

Concernant le test D-dimères, ce point est confirmé par un article figurant dans l’US National Library of Medicine du NIH [7] où l’on peut lire :

« Les particularités de CVT [cerebral venous thrombosis : thrombose veineuse cérébrale] suivant une vaccination contre le SRAS-Cov-2 ont conduit à lui attribuer un terme spécifique pour désigner ce syndrome : thrombocytopénie thrombotique immunitaire induite par vaccination [VITT : vaccine-induced immune thrombotic thrombocytopenia]. Il est à noter que le terme VITT se réfère à la thrombocytopénie thrombotique comme à une maladie systémique et non comme à une maladie d’organes spécifiques… Le dosage D-dimères a une bonne précision dans le diagnostic de CVT… La découverte d’un niveau élevé D-dimères peut être utile pour distinguer une thrombocytopénie causée par une décroissance de la production de plaquette d’une thrombocytopénie causée par une thrombose systémique. »

Deux informations complémentaires peuvent être de plus retenues de la lecture du résumé cadre d’un colloque en ligne, programmé le 26/08/2021, sur le sujet du VITT : La vaccination anti Covid-19 peut entraîner une chute du taux de plaquettes sanguines et le VITT s’observe essentiellement chez les moins de 50 ans. [8] (publié dans l’European Journal of Internal Medicine – en ligne le 25 mai 2021 - et inclus dans le site de l’US National Library of Medicine du NIH).

Reprenons la traduction de l’interview du docteur Hoffe.

« Le docteur Hoffe explique qu’il a réalisé des dosage D-dimères sur ses patients vaccinés à l’ARNm et qu’il a été inquiété de constater que 62 pourcents d’entre eux présentaient ces caillots sanguins microscopiques.

"Ces gens n’ont même pas idée qu’ils ont ces caillots sanguins microscopiques. L’aspect le plus alarmant de cela est qu’ils sont aussi dans des parties du corps qui ne peuvent se régénérer telles que le cerveau, la moelle épinière, le cœur et les poumons. Quand ces tissus sont endommagés par des caillots sanguins, ils le sont de manière permanente."

Le résultat, dit le docteur Hoffe est que ces patients ont ce qui est appelé une tolérance réduite à l’effort (TRE) ce qui signifie qu’il sont plus facilement essoufflés qu’ils ne l’étaient. C’est parce que les vaisseaux sanguins de leurs poumons sont maintenant obstrués.. Il en résulte pour le cœur la nécessité de travailler plus dur pour tenter de faire face à une beaucoup plus grande résistance afin de faire passer le sang à travers les poumons.

Ceci est appelé hypertension artérielle pulmonaire – une pression élevée du sang dans les poumons du fait que le sang ne peut effectivement pas les traverser facilement. Avec une telle condition, les gens meurent généralement d’une défaillance cardiaque en quelques années seulement.

En conclusion, le docteur Hoffe déplore que :

"Ces injections causent d’énormes dommages et le pire est encore à venir." »

Nous terminons le présent billet avec ce qu’il est advenu au docteur Hoffe après que l’interview que nous venons de traduire ait été rendu public : Il a été révoqué du service hospitalier dans lequel il travaillait depuis 28 années. [9]

[1] https://presse.inserm.fr/les-vaccins-a-arnm-susceptibles-de-modifier-notre-genome-vraiment/41781/

[2] https://www.nebraskamed.com/COVID/where-mrna-vaccines-and-spike-proteins-go

[3] https://www.newsbreak.com/@shin-561334/2316388446239/biodistribution-and-spike-protein-safety-of-mrna-vaccines-an-update

[4] https://www.nature.com/articles/s41586-020-2622-0

[5] https://principia-scientific.com/doctor-heart-failure-from-mrna-jabs-will-kill-most-people

[6] https://healthcare.utah.edu/healthfeed/postings/2021/07/blood-clotting-covid19.php

[7] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8148433/

[8] https://www.sysmex-ap.com/blog/vaccine-induced-immune-thrombotic-thrombocytopenia-vitt/

[9] https://vaccineimpact.com/2021/canadian-doctor-removed-from-hospital-duty-after-speaking-out-about-covid-vaccine-side-effects/

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